Le collectif d’organisations syndicales et politiques de Belfort sur les droits des femmes (dont fait partie la FSU), en collaboration avec Cinémas d’aujourd’hui/Ville de Belfort et le cinéma Pathé-Belfort ont le plaisir de vous inviter, dans le cadre de la Journée Internationale des femmes, à la projection de

LA DOMINATION MASCULINE documentaire de Patric Jean (France, 1h43, 2009)

le jeudi 4 mars à 20 heures au cinéma Pathé-Belfort.

La projection sera suivie d’un débat en présence de Mari-Claude Beuret (PCF), Eva Pedrocchi (FSU) et Edith Renaud (CGT), avec la participation de Chantal Marchand, Présidente du CIDFF du Territoire de Belfort et de Christian Trotzier, docteur en socilologie, auteur de la thèse "L’avenir inégal, trajectoire de femmes et d’hommes après un licenciement collectif".

Résumé du film

« Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle », c’est ce que disait Patric Jean en tournant « la domination masculine ».

Peut-on croire qu’au XXIème siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que des jeunes femmes instruites recherchent un « compagnon dominant » ? Que penser d’hommes qui subissent une opération d’allongement du pénis, « comme on achète une grosse voiture » ?

Si ces tendances peuvent de prime abord sembler marginales, le film nous démontre que nos attitudes collent rarement à nos discours. L’illusion de l’égalité cache un abîme d’injustices quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Et où chacun joue un rôle.

A travers des séquences drôles, ahurissantes et parfois dramatiques, le film nous oblige à nous positionner sur un terrain où chacun pense détenir une vérité.

« La Domination masculine » jette le trouble à travers le féminisme d’un homme qui se remet en question. Une provocation qui fera grincer des dents…

Après le déterminisme social (les enfants du Borinage, lettre à Henri Storck) et la criminalisation de la pauvreté (la Raison du plus fort), Patric Jean s’attaque à nouveau à un phénomène social tabou : le patriarcat.