la FSU appelle à une journée de grève et de manifestations le

24 novembre

La FSU, première fédération syndicale d’enseignants, appelle à

"une journée de grève et de manifestations"dans l’éducation et la recherche le 24 novembre, notamment contre les suppressions de postes et pour la revalorisation des personnels

,

a-t-on appris mercredi.

"Dans l’éducation et la recherche, (…) elle décide d’une journée de

grève et de manifestations le 24 novembre pour un système éducatif qui

assure la réussite de tous les jeunes", indique un "texte action"

disponible sur son site internet.

Elle appelle "tous les personnels à y participer massivement, et à

débattre dès le jour de la grève, en AG, des suites".

Le texte a été "voté mardi", dans le cadre de deux jours de réunion des

instances nationales de la fédération, a précisé une porte-parole jointe

par l’AFP.

Le mouvement, qui concerne le primaire et le secondaire, se positionne

"contre les suppressions de postes, pour l’augmentation des recrutements

aux concours, pour une autre réforme de la formation des enseignants,

contre la précarité, pour les salaires et la revalorisation de

l’ensemble des personnels, pour la défense des statuts", détaille le texte.

Dans un communiqué distinct, le Snes-FSU, premier syndicat des

professeurs des lycées, estime que cette grève sera aussi "un moment

fort pour porter nos exigences pour une réforme des trois voies du lycée

axée sur la démocratisation et la réussite de tous les jeunes".

La FSU, qui souhaiterait être rejointe le 24 novembre par d’autres

organisations syndicales, précise dans son texte "prendre contact avec

l’ensemble" de ses homologues de l’éducation pour "leur re-proposer

l’organisation commune de cette journée".

"Dans l’éducation, les effets cumulatifs des milliers de suppressions de

postes se font déjà lourdement sentir (effectifs, maternelle, aide aux

élèves en difficulté, remplacements, mise en péril des services

administratifs, dégradation générale des conditions de travail)",

rappelle le texte.

Il souligne en outre que "les prévisions du budget 2010, avec 16.000

suppressions supplémentaires, vont encore alourdir la facture et

menacent la formation et le recrutement des maîtres (postes aux

concours, année de fonctionnaire-stagiaire)".

PARIS, 21 octobre 2009 (AFP) –