Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, CFTC se sont réunies le lundi 28 septembre 2009. Elles ont fait le point sur la préparation, en France, de la Journée mondiale pour le travail décent du 7 octobre 2009, à l’appel de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) afin d’organiser une mobilisation sur Belfort …
L’appel pour le travail décent du 7 octobre 2009 de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) l’attachement de l’intersyndicale à la dimension internationale du syndicalisme. Dans toute la France, seront organisés dans l’unité, des rassemblements, meetings, manifestations, conférences de presse, actions dans les entreprises, débats, rencontres avec les élus…, qui feront écho à des mobilisations semblables partout dans le monde ce jour-là. Les sept organisations appellent à leur réussite.
à l’appel de CFDT, CFE/CGC, CGT, FSU, UNSA,
le RASSEMBLEMENT aura lieu à 11 H 00 – Rue Thiers.
Cette rue concentre les Agences Intérimaires. Celles-ci symbolisent la précarisation, la flexibilité que veulent imposer gouvernement et patronat à toute la société.
Par un rassemblement massif, nous voulons marquer notre opposition à ce scénario et réclamer ce qui est à la base du travail décent : un emploi stable et bien rémunéré.
La crise, dans sa dimension économique et sociale, continue de frapper durement salariés, chômeurs, jeunes et retraités. Les femmes subissent de plein fouet les conséquences des décisions politiques et économiques.
A la pression mise par les entreprises sur les salariés, aux destructions d’emplois dans le public et dans le privé, au développement de la précarité et des inégalités se rajoutent des choix gouvernementaux désastreux en matière de fiscalité. Non seulement les salariés souffrent parce que le chômage s’aggrave, mais ils sont en plus victimes de nouvelles taxations et de hausses de cotisations, alors que les revenus du patrimoine et du capital sont préservés.
Cette part du salaire différé que constituent les services publics est démantelée et offerte au privé.
Dans cette situation, les revendications de la plateforme commune sont plus que jamais d’actualité. Elles sous-tendent une autre politique économique et sociale afin de protéger les emplois, s’opposer aux licenciements et défendre les salariés et le gel immédiat des suppressions de postes dans la Fonction Publique.
Les organisations signataires, face à l’ampleur de la crise sociale, considèrent que l’unité syndicale doit être recherchée partout, notamment pour impulser et soutenir les actions dans les entreprises, les services, les secteurs professionnels et les territoires. Elles conviennent de poursuivre leur travail commun d’analyse, de propositions et d’actions.
Les organisations syndicales sont décidées à obtenir du patronat et du gouvernement des avancées significatives.
Elles mettent la priorité sur :
l’emploi,
la prise en compte de l’intérêt des salariés dans les choix des entreprises et des pouvoirs publics,
le recul de la précarité,
le conditionnement des aides publiques à un comportement socialement responsable des entreprises,
la réduction des inégalités.