Déclaration préalable du SNUipp-FSU et de l’UNSA concernant le droit syndical une nouvelle fois mis à mal.

1) La dotation : + 14 postes (Attention : aucune décision de fermeture ou d’ouverture de classes avant le CTPD du 22 mars).

Les priorités de l’IA :

• Renforcer la brigade de remplacements

• Assurer les décharges des directions d’écoles à 4 classes laissées vacantes par la disparition de la PE2

• Renforcer l’ASH par l’attribution d’un demi poste à l’IME de Roppe et par la création d’une UPI 1 (moyens 2nd degré mais personnel 1er degré) sur Signoret.

Une telle dotation résulte de la volonté de la rectrice d’atténuer les disparités des P/E entre les départements. Le Territoire est le plus défavorisé. Il résulte aussi de la hausse de la démographie dans nos écoles : + 190 élèves prévus par le rectorat.

Nous avons précisé qu’en 3 ans, si la prévision d’effectifs se confirmait, ce sont 562 élèves supplémentaires qui seraient accueillis dans nos écoles en 3 ans pour une dotation de 8 postes (14 – 6) auxquels il faut déduire les 5 postes nécessaires pour assurer les décharges des feux PE2. 3 postes pour près de 600 élèves supplémentaires, il n’y a pas de quoi s’enthousiasmer.

2) situation des écoles

Les écoles suivantes sont à l’étude pour une éventuelle ouverture ou fermeture. N’hésitez pas à nous faire part des évolutions des prévisions ou de toute autre information qui pourrait être utile. D’autres écoles pourraient être concernées d’ici au 22 mars, alors prévenez le SNUipp en cas de doute. Attention : l’IA ne prendra aucune décision avant le CTP du 22 mars.

Ecoles maternelles : Beaucourt Canetons, Belfort Jean Jaures, Belfort La Méchelle, Belfort Louis Aragon, Belfort René Rucklin, Belfort Victor Hugo, Chèvremont, Danjoutin Anne Frank, Danjoutin Saint-Exupéry, Grandvillars, Grosmagny, Joncherey, Rougemont-le-Château, Valdoie Centre, Villars-le-Sec.

Ecoles élémentaires : Bavilliers Maurice Henry, Beaucourt F. Bolle, Belfort Dreyfus-Schmidt, Belfort Jean Moulin, Belfort Les Barres, Belfort Louis Pergaud B, Belfort René Rucklin, Dorans, Etueffont, Faverois, La Vendeline, Méziré.

Nous avons fait valoir les précisions et les arguments dont les écoles nous avaient fait part. Attention, peut-être que nous n’avons pas eu connaissance d’informations importantes concernant votre école et que nous n’avons pas réussi à vous joindre.

A noter que plusieurs ouvertures sont compromises par l’absence de locaux pouvant accueillir les classes.

A noter également qu’une écoles maternelle sont menacée de fermeture : Offemont Jean Macé. Le SNUipp-FSU condamne ces volontés des municipalités ou de l’administration. Nous serons présents au côté des équipes et des parents en cas de mobilisation.

3) Besoins éducatifs particuliers

RASED : L’IA souhaite supprimer un poste E sur Metzger (occupé par un non-spécialisé) pour le transférer sur le secteur Belfort Jaures. Nous avons reconnu les besoins sur Belfort Nord mais avons dénoncé le fait déshabiller Metzger. Nous avons proposé soit la création d’un poste, soit l’utilisation d’un poste RASED détourné de l’aide aux élèves en difficulté (pour remplacements).

Nous avons dénoncé la nouvelle logique de gestion des RASED par les IENs.

Enfants du voyage :

Les enfants du voyage scolarisés sont finalement moins nombreux que prévus.

Les écoles retenues par les maires pour accueillir ces enfants (pas + de 5 par école) sont :

Belfort : Heidet, Bartholdi, Aragon, Chateaudun,

Valdoie : Frahier mat et élém,

Bavilliers : Henry et Pignot

L’action du SNUipp-FSU a permis des avancées non négligeables

• Pour la première fois cette année, un réel groupe de travail a été convoqué en amont du CTPD. Ce groupe de travail est indispensable pour ne pas se retrouvé en situation de blocage lors du CTPD par manque d’informations, ou par des décisions « surprises » qui appellent une consultation des collègues et des écoles concernées. C’est le résultat de la négociation préalable menée par le SNUipp l’an passé.

• Nous avons obtenu de l’IA que seules les prévisions des directeurs soient prises en compte. Finies les suspicions et les prévisions bis de l’Inspection qui par ailleurs se sont montrées défaillantes.

• Nous avions déjà obtenu de l’IA qu’il organise un Groupe de Travail en vue d’améliorer les seuils d’ouverture et de fermeture des classes. L’IA a confirmé l’organisation prochaine de ce GT, mais après les opérations de carte scolaire de cette année, malgré le ralliement de l’UNSA à cette cause.

• Nous avons obtenu que les postes RASED « sédentarisés sur une classe » ne restent pas bloqués sur une école qui déjà connait des difficultés et à laquelle l’on rajoute ce dispositif hypocrite et néfaste puisque dans les faits, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un poste ordinaire, mais éternellement attribué à titre provisoire, car jamais un personnel spécialisé ne le demandera. Nous avons proposé à l’IA de se servir de ces supports comme postes « réservés » pour des débutants et de ne pas les stabiliser plus d’une année sur une école. L’IA qui refuse de tout simplement transformer ces postes en postes ordinaires (gonflage de statistiques RASED oblige) est d’accord pour étudier notre proposition pour faire circuler cette patate chaude sans trop de dommages pour les écoles.

5) NOS DEMANDES

Nous avons demandé officiellement :

• La réouverture de postes RASED, le département ayant été doublement puni par le précédent IA une année et par X. Darcos l’année suivante. L’IA refuse : c’est contraire aux priorités gouvernementales.

• Le retour des HSA en UPI qui permettaient à tous les élèves de profiter d’enseignements tels que la technologie, l’anglais, … L’IA accepte avec des réserves d’étudier les projets des enseignants d’UPI en vue d’éventuellement leur allouer des heures. C’est un recul.

• Nous avions déjà eu l’assurance que les écoles destinées à quitter le dispositif RRS à la rentrée prochaine (ex-ZEP/REP), à savoir quelques écoles de Delle et Beaucourt conservent comme référence la grille ZEP (pour un an seulement). Nous avons demandé que de façon pérenne, ces écoles conservent les petits moyens de soutien dont elles disposent. Il faut rappeler que la sortie du dispositif RRS de ces écoles découle de ce que le gouvernement appelle la « relance de l’éducation prioritaire » et non d’une quelconque amélioration de la situation sociale des quartiers concernés.

• Nous avons demandé à ce que les présidents des Conseils d’Ecole des RPI disposent également d’heures de décharge ; ainsi que de réelles décharges pour les écoles de 2 et 3 classes.

• Nous avons demandé à l’IA de solliciter des recrutements sur la Liste Complémentaire puisque notre département est maintenant en déficit de 2 enseignants, oh combien précieux à l’heure où l’IA ne parvient plus du tout à assurer le remplacement de la plupart des collègues. L’IA s’y refuse au motif que la rectrice a annoncé qu’elle refuserait tout recours à la LC.

• Nous avons demandé à l’IA de ne pas recourir à des PE1 sans formation professionnelle pour assurer des remplacements pour formation en mars et en mai. L’IA a refusé mais a convenu de la légèreté du dispositif qui ne prévoit aucune participation de l’IUFM pour cause de désaccord. Il assure donc qu’il mettra des moyens IA (Conseillers Pédagogiques) pour donner un habillage « formation » à ces recrutements de très courte durée.